Certaines, lasses, aspirent juste au repos. D'autres, perdues comme le sont les âmes seules, laissant planer dans leur sillage un amer parfum de vengeance, hantent les hommes jusqu'à leur faire perdre la tête. D'autres enfin, par pur orgueil, sont prêtes à défier le Diable ou les colères du ciel pour ressentir encore et encore et encore les pouvoirs enivrants du philtre magique. Toutes, sous leurs ruses, leurs vices et leurs artifices, cachent pourtant des faiblesses, des blessures, toute la quintessence de leur humanité.
192 pages
Editeur : Lune-Ecarlates Editions (4 juin 2016)Collection : Fragments de Lune
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Merci à Nathalie et aux éditions Lune-Écarlate pour l'envoi de ce service-presse.
Frédéric Gaillard nous livre ici un recueil de quinze nouvelles avec pour thème la femme. La femme, il nous la raconte par biens des manières. La femme objet de désir, objet de convoitise, objet de séduction...
Certaines nouvelles m'ont plus plus que d'autres. Notamment L'homme de ma nuit, Un manteau de fou-rire, Mademoiselle Abigaël... J'ai beaucoup aimé les personnages. A la fois femme forte, perdu, manipulatrice, vengeresse... Mais les autres histoires ne sont pas en reste loin de là. Frédéric Gaillard a une imagination débordante, il nous entraîne à différentes époques avec des personnages bien différents les uns des autres. Ils revisite les contes, les légendes..., y trouvant l'inspiration, et même ailleurs... On en passe donc par des êtres humains, des sorcières, des succubes, des fantômes et bien d'autres créatures... On y découvre des femmes de tout âge, qu'elles soient enfants ou vieilles femmes, de tout niveau social. Ses nouvelles sont sombres et on est loin du happy-end mais personnellement, je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
L'auteur a une plume très fluide, un humour noir débordant et il ne laisse rien au hasard et nous surprend jusqu'à la fin de chaque nouvelle. Et qui n'aime pas être surpris ? C'est, je trouve, de plus en plus rare aujourd'hui. Là, Frédéric Gaillard relève parfaitement le défi. Le tout avec beaucoup de poésie, de douceur malgré toute cette atmosphère assez sombre tout du long du recueil.
Merci Aurélie de cette sympathique chronique, content que tu aies apprécié mes histoires et fait la connaissance de ces quelques créatures. Je t'invite à venir faire un tour sur mon blog pour en découvrir d'autres.
RépondreSupprimerAmitiés,
F.G