L’HISTOIRE DE
KATHERINE NE FAIT
QUE COMMENCER…
Katherine Emerson, la trentaine, cherche l’amour et ignore dangereusement tout de sa destinée. Mais un homme sait qu’elle est née pour accomplir une prophétie vieille de plusieurs siècles.KATHERINE NE FAIT
QUE COMMENCER…
Cet homme, c’est un tueur qui sème la panique à New York. Un monstre que les médias ont surnommé «le Faucheur» parce que son art morbide consiste à lacérer le corps de ses victimes à la faucille. Il cherche l’amour de la femme, la «couleur rouge» censée parfaire son chef-d’oeuvre. Et tandis que la ville est en proie à une hystérie collective, Katherine tente de démêler les sentiments contradictoires qui la hantent depuis qu’elle a rencontré deux prétendants très différents: le beau et gentil David, et le séduisant mais distant Sael.
Récit de survie électrique et envoûtant mêlant suspense et fantastique, passé et présent, L’amour est rouge est le premier volet d’une trilogie qui redéfinit la notion de chasseur et de proie en cassant les codes du genre.
416 pages
Editeur : Calmann-Lévy (18 janvier 2017)
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Merci aux Editions Calmann-Lévy et à NetGalley pour cette lecture.
Katherine est une jeune femme qui vit en colocation avec son amie Andrea et le fils de celle-ci. Mais par ces temps-ci il ne fait pas bon d'être une femme à New York... Un tueur en série sévis...Katherine va faire la connaissance de deux hommes. David et Saël. Elle ne le sait pas tout de suite mais ils sont amis. Elle envisage une relation avec David mais Saël ne la laisse pas indifférente... Un triangle amoureux assez étrange...
J'ai eu un peu de mal au début avec le style de l'auteure. Au fil des chapitres, on se retrouve en compagnie du tueur ou de Katherine. Les chapitres de celle-ci sont assez banals dans le style si je puis dire. On est dans sa tête, on sait ce qu'elle ressent et tout. Là où c'est plus intéressant pour moi, c'est ceux du tueur, ou plutôt le "Faucheur". Pourquoi ? Et bien personnellement ces chapitres m'ont fait un drôle d'effet. Parce qu'ils donnent un certain ton et même si au début j'ai eu un peu de mal avec ce style, je ne pouvais pas m'en détacher. Pour le premier chapitre, je me sentais un peu voyeuse. Comme si j'étais caché dans un "placard" a regardé ce qu'il se passait. Retenant ma respiration, dans l'attente. Et puis, plus j'avançais dans ma lecture et c'était plus comme si la petite voix me disait quoi faire, ce que je ressentais, ce que les victimes ressentaient. Comme si elle me murmurait à l'oreille. Tout doucement. Cette voix qui s'adressait au "Faucheur", c'était un peu comme si elle devenait ma conscience. C'est assez bizarre comme impression et je pense que c'est ce que l'auteure a voulu nous faire ressentir. Nous mettre à sa place dans un certain sens. C'est un sentiment quelque peu dérangeant même par moment.
Et puis, on se pose plein de questions sur lui. Qu'est cet "Agent" ? Pourquoi parle-t-il de "Vaisseau" ? Je dois dire que j'ai fait quelques recherches car tout ça à un sens... Le "Faucheur" récolte les couleurs des émotions de ses victimes. Et je dois dire que toutes ces couleurs sont décrites avec une certaine poésie. Il traque sa proie. Mais il est patient. Elle doit être prête. Il doit attendre que Katherine soit Rouge. Mais pas n'importe quel rouge. Celui de l'Amour... En attendant, il moissonne et il magnifie ses victimes, son art.
Katherine a un côté impulsif. Elle est consciente des choses mais elle prend des risques. Et puis, elle a un côté sombre en elle, un peu pervers aussi.
En ce qui concerne David et Saël, on en découvre un peu sur eux au fil des chapitres. Mais jamais trop. Sophie Jaff m'a laissé tout du long avec mes questions. Mes doutes. Le "Faucheur" est-il David ? Ou plutôt Saël ? Ou carrément quelqu'un d'autre ? Quelqu'un de proche ou alors extérieur à son cercle ? Alors voilà, Sophie Jaff joue avec nous. Elle réveille nos peurs d'enfant. Elle insinue le doute en nous, nous faisant miroiter une solution pour tout nous retourner l'instant d'après. Quand je pensais avoir une certitude, elle me l'enlevait. C'est rageant. Alors j'allais plus vite encore pour aller au bout de ma lecture et je détestais l'auteure de me laisser avec mes incertitudes, dans cette tension qui m'envahissait un peu plus à chaque page.
L'auteure marie très bien les styles. Du suspense on en a ça c'est sûr. On a une atmosphère assez sombre. Avec un brin de sensualité par moment. Et le fantastique qui vient s'associé à tout ça. A la fois captivant et déconcertant.
Alors pour conclure, je dirais que c'est un livre qui n'est pas pour tout le monde. En gros si vous chercher vraiment une lecture détente, où vous n'avez pas besoin de réfléchir et bien il n'est pas pour vous. Car moi je n'ai pas arrêté du début à la fin. Mais pour quelqu'un qui aime les histoires qui sortent de l'ordinaire, il est parfait.
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